- athétose
-
• 1865; gr. athetos « non fixé » et 2. -ose♦ Neurol. Maladie nerveuse caractérisée par des mouvements involontaires lents et ondulants, surtout des extrémités, accentués par les émotions et disparaissant pendant le sommeil.⇒ATHÉTOSE, ATHÉSIE, subst. fém.MÉD. Maladie caractérisée par des mouvements spasmodiques involontaires de grande amplitude, affectant surtout les extrémités des membres et la face (d'apr. GARNIER-DEL. 1958).PRONONC. — Seule transcr. ds LITTRÉ : a-té-tô-z'.ÉTYMOL. ET HIST.I.— 1865 athetose (LITTRÉ-ROBIN).II.— 1953 athésie (GARNIER-DEL.).Francisation de l'anglo-amér. athetosis, mot forgé par le neurologue américain William Alexander Hammond [1828-1900] de New York, d'apr. KLEIN Etymol. t. 1, attest dep. 1871 (W.A. HAMMOND, Treat. Dis. Nervous Syst. 654 ds NED Suppl. : Under the name of athetosis I propose to describe an affection which... is mainly characterized by an inability to retain the fingers and toes in any position). L'angl. est formé du gr.
- privatif, de
(adj. verbal de
« posé, capable d'être posé » et de -
suff. gr. [Maladie entrevue par Charcot vers 1855, remise à l'étude à l'école de la Salpêtrière par Charcot, Oulmont et d'autres médecins (Lar. 19e Suppl.)]; II composé du rad. du gr.
« action de poser », préf. a-2; suff. -ie.
STAT. — Fréq. abs. littér. : Athétose. 1.BBG. — CHEVALLIER 1970. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — LAFON 1969. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — POMM. 1969.ÉTYM. 1865, athétose; athésie, 1953; angl. athetosis, 1871, Hammond, du grec athetos « sans place, sans position », suff. -osis (→ 2. -ose).❖♦ Méd. (neurologie). Maladie nerveuse caractérisée par des mouvements involontaires lents et ondulants, surtout des extrémités, accentués par les émotions et disparaissant pendant le sommeil. || Athétose pupillaire. || « L'athétose est accompagnée d'état spasmodique et souvent de débilité intellectuelle » (Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de médecine).❖DÉR. Athétoïde, athétosique.
Encyclopédie Universelle. 2012.